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Virus & variants : comment lutter contre les épidémies

Virus émergents : comment faire face aux épidémies à venir

Régulièrement des virus émergents apparaissent, mais pas de panique, des solutions existent. En changeant nos comportements et en prenant soin de notre environnement, nous pouvons réduire la propagation des maladies. Le nanorevêtement antimicrobien Nano-Shield offre une protection innovante, efficace et durable, même contre les nouveaux variants.

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Uniforme des médecins de la peste du XVIIe siècle.

L’histoire de l'Homme est marquée par les épidémies

Depuis son apparition sur Terre, l’humanité est frappée par des épidémies causées par des virus, des bactéries ou encore des parasites. Dès l’Antiquité, on retrouve des archives relatant les épidémies de tuberculose. On estime qu’à cette époque, cette infection bactérienne a entraîné 1,5 million de morts par an.

Au Moyen-Âge, on peut citer la tristement célèbre peste noire qui a tué 200 millions de personnes entre 1347 et 1352. Le virus de la variole n’est pas en reste avec ses 56 millions de morts. Dans les années 1980, grâce à la vaccination généralisée, ce virus a été éradiqué.

Entre le XVIe et le XIXe siècle, les épidémies se succèdent : fièvre jaune, dengue, choléra et peste de Chine provoquent des millions de décès.

L'apparition de nouvelles épidémies est de plus en plus fréquente

La fréquence des épidémies accélère à partir du XXe siècle.

Depuis le début des années 1900, on observe une plus grande circulation des virus. Ainsi, parmi les maladies les plus connues, on peut citer :

  • la grippe espagnole (1918-1919, 40 millions de morts) ;
  • le chikungunya (détecté depuis 1952 en Asie du Sud-Est et en Afrique) ;
  • la grippe asiatique (1956-1958, 1,1 million de morts) ;
  • la grippe de Hong-kong (1968-1970, 1 million de morts) ;
  • l’hépatite B (850 000 morts par an depuis les années 70) ;
  • le sida (36 millions de morts depuis le début de l’épidémie dans les années 80) ;
  • l’hépatite C (290 000 morts par an depuis sa découverte en 1988).

La fréquence d’apparition des nouveaux virus accélère encore au XXIe siècle. En cause : la mondialisation avec le développement exponentiel des échanges de flux humains et commerciaux à l’international.

Depuis le début des années 2000, les Hommes ont fait face au SARS-CoV-1, à Zika, au MERS-CoV, à l’Ebola et au SARS-CoV-2, le fameux coronavirus de la COVID-19. De nouvelles épidémies n’ont de cesse d’émerger. Dernièrement, la variole du singe occupe les gros titres des actualités. Serait-ce le départ d’une autre pandémie ?

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Gestes barrières préconisés par le gouvernement français, suite à l’épidémie de SARS-CoV-2.

Comment lutter contre les nouveaux virus émergents

D’une manière générale, deux axes sont à prendre en compte dans cette lutte contre les épidémies : renforcer l’immunité de nos organismes par la vaccination et limiter la transmission des pathogènes. Or, sur ce dernier point, nous sommes capables dès aujourd’hui d’agir de manière efficace, rapide et à grande échelle.

Une des façons les plus simples de se prémunir contre ses virus reste encore le respect des gestes barrières. Tousser dans son coude, éviter les contacts rapprochés avec les plus fragiles ou si des symptômes apparaissent, se laver les mains (au savon ou avec du gel hydroalcoolique) ainsi que l’aération fréquente est régulière des locaux d’habitation et professionnels sont les meilleurs moyens de ne pas tomber malade.

Néanmoins, des solutions complémentaires existent pour diminuer drastiquement la transmission aéroportée des virus ou par contact avec des surfaces contaminées. C’est le cheval de bataille des nanorevêtements qui attirent les microorganismes présents dans l’air sur les surfaces tout en ayant une action de désinfection continue et longue durée.

Prendre soin de l'environnement pour lutter contre les épidémies

L’apparition et la propagation des maladies sont intimement liées à l’état de santé de notre planète. Aussi évolué soit-il, l’Homme et sa survie dépendent de son écosystème et des êtres vivants qui le constituent, tant animaux que végétaux.

La proximité avec les animaux

Alors que plus de 9 000 espèces de virus sont répertoriées, seulement environ 200 d’entre elles sont capables d’infecter des cellules humaines. En effet, de nombreux germes qui se transmettent à l’Homme ont pour réservoir les animaux. On parle dans ce cas de zoonoses. Ces pathogènes représentent 3/4 des maladies infectieuses !

Parmi les plus connues, on peut citer le VIH dont le réservoir est les grands singes ou encore la grippe aviaire qui est transmise par les oiseaux migrateurs. Ces animaux sont porteurs des virus sans toutefois avoir de symptôme. Voilà pourquoi on dit qu’ils sont le réservoir de la maladie.

Le braconnage, la déforestation et l’élevage intensif du bétail augmentent le risque pour le cheptel d’entrer en contact avec la faune sauvage et par conséquent la transmission des maladies interespèces.

La globalisation des échanges

Entre le commerce, le tourisme et la surpopulation dans les villes, la circulation des virus à travers le monde se développe. Les vecteurs des maladies transitent dans les containers de marchandises et les voyages de plus en plus rapidement grâce à la démocratisation des échanges aériens. La proximité des habitants en milieu urbain et l’utilisation des transports en commun favorisent la transmission des affections au sein des populations.

Le réchauffement climatique

Saviez-vous que le moustique est le plus grand vecteur des maladies humaines ? Il transmet de nombreux virus lors des piqûres tels que la dengue, le Zika ou le chikungunya. Autrefois considérées comme des maladies tropicales, les contaminations se propagent dans les zones dites tempérées en raison du réchauffement climatique. La hausse des températures rend accueillantes des régions auparavant exemptes de moustiques. Par exemple, le moustique tigre est détecté en France dans 58 départements aujourd’hui, alors qu’il n’était présent que dans 17 départements en 2013.

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La déforestation et la pollution, causes d’un rapprochement artificiel des espèces animales vers l’Homme.

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Protéger son écosystème afin que de nouvelles épidémies n’apparaissent pas, reste la méthode la plus efficace pour s’en protéger

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À la manière des épines de cactus, certains nanorevêtement endiguent et détruisent mécaniquement les micro-organismes indésirables avant qu’ils ne se multiplient.

Les nanotechnologies, réponse innovante face à la menace de nouvelles pandémies

Les virus émergents se développent à grande vitesse, mais il en est de même pour les moyens de lutte. Les progrès scientifiques et technologiques permettent d’apporter de nouvelles réponses pour combattre les nouveaux variants.

Les vaccins et les traitements médicamenteux sont ceux auxquels on pense en premier lieu, mais les nanotechnologies font aussi partie de cet arsenal.

Paradoxalement, la Nature, que l’Homme détruit, est une source de solutions pour lutter contre ces maux. Ce principe se nomme le biomimétisme et est le fondement des nanotechnologies. Parmi les innovations issues de ces recherches, on peut citer les revêtements antimicrobiens. Appliquées sur les surfaces à protéger et en contact avec les usagers ou les produits, ces fines pellicules imperceptibles détruisent virus, bactéries et levures qui entrent à leur contact en perforant leur membrane.

Ce nouveau système de désinfection possède un énorme avantage sur les méthodes classiques : les agents pathogènes ne peuvent pas développer de résistance. En effet, ils agissent de façon mécanique sur les organismes contrairement aux agents chimiques ou aux antibiotiques auxquels les microbes peuvent devenir résistants si les conditions d’usage et les posologies ne sont pas respectées.

Nano-Shield, une solution efficace et durable

À la fois efficace, durable et écologique, le revêtement Nano-Shield est la solution idéale pour protéger les usagers des virus émergents et des épidémies saisonnières.

Inspiré par le biomimétisme, notre nanorevêtement est constitué de nanopiliers qui détruisent les agents pathogènes par désinfection mécanique. Nous garantissons l’efficacité de notre produit pendant au moins une année. Ainsi, vous pouvez utiliser le temps et l’argent consacrés à l’application de désinfectants chimiques à d’autres tâches à plus forte valeur ajoutée.

Notre solution est aussi très polyvalente puisqu’elle s’applique facilement sur une multitude de surfaces. Elle apporte une réponse efficace à la protection des usagers dans les transports en commun et dans les locaux professionnels tels que les bureaux, les administrations ou les établissements de santé.

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En résumé

Tout au long de son histoire, l’Homme a été confronté aux épidémies et à l’apparition de virus émergents. Le nombre d’épidémies émergentes accélère depuis le début des années 2000 en raison de la mondialisation des échanges, de la dégradation de l’environnement et du réchauffement climatique. 

C’est en prenant soin des êtres humains, de la nature et de la planète qu’il sera possible de freiner la survenue de nouvelles pandémies. 

En attendant, Nano-Shield est une réponse sûre et efficace pour la protection des personnes dans les espaces publics tout en répondant aux objectifs environnementaux.

Sources : INSERM et OMS

 Contactez-nous pour obtenir davantage d’informations sur notre solution.

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Qu’est-ce que la nanotechnologie ?

Qu'est-ce que la nanotechnologie ?

Jusqu’à ce jour, l’être humain a évolué sans griffes, ni crocs, ni plumes, ni fourrure. Nous ne devons notre survie et notre développement qu’à notre intellect et notre créativité. Notre capacité à innover et faire évoluer nos sciences reste le meilleur atout de notre survie collective face aux enjeux et aux menaces telles que le changement climatique auxquels nous devons faire face. Aujourd’hui, la nanotechnologie nous offre de nouvelles ressources pour nous adapter à ces contraintes. Cette science permet le développement de technologies innovantes à l’échelle de l’atome, telles que les nanomatériaux, les nanoparticules et les nanorobots. Découvrez la nanotechnologie, son histoire et ses applications dans des secteurs aussi variés que l’informatique, la santé ou l’industrie.

L'effet des nanopiliers sur les membranes des bactéries.
Les nanopiliers transpercent les membranes des bactéries (source : Nature Communications).
La nanotechnologie est le domaine des sciences appliqué à l'échelle des atomes et des molécules.
La nanotechnologie est le domaine des sciences appliqué à l'échelle des atomes et des molécules.

Définition de la nanotechnologie

L’étude et l’application des nanotechnologies (du grec νάνος, « nain ») sont une branche de la science qui se concentre sur la fabrication et la manipulation de structures (physiques, chimiques ou biologiques), de dispositifs et de systèmes matériels à l’échelle des atomes et des molécules.

La nanotechnologie a été définie de diverses manières, mais la plupart des définitions s’accordent à dire que la nanotechnologie est l’ingénierie des systèmes fonctionnels à l’échelle moléculaire. Cela couvre un large éventail de technologies différentes, notamment :

  • La production de matériaux et de dispositifs dont les dimensions sont mesurées en nanomètres (nm), tels que les nanotubes de carbone, les nanoparticules, etc.
  • L’étude des phénomènes qui se produisent à l’échelle nanométrique, telle que les effets quantiques. Un exemple bien connu est le cas des photons. Ces composants de la lumière se comportent à la fois comme un onde et des particules.
  • Le développement de nouvelles méthodes pour mesurer et manipuler la matière à l’échelle nanométrique, telles que la microscopie à force atomique (AFM) et la microscopie à effet tunnel (STM).

L'Homme et sa relation aux échelles de grandeurs

Au cours de son évolution, l’Homme a maîtrisé son environnement simultanément sur plusieurs ordres de grandeur, des plus grandes aux plus petites.

Tout d’abord, voici un bref historique des différents domaines dans lesquels l’Homme est intervenu et a modifié son environnement à l’échelle macro :

  • social : il est passé du regroupement de tribus à la Préhistoire à la création d’empires, jusqu’au principe de la mondialisation ;
  • transport : autrefois, l’Homme parcourait les distances à pied, tandis qu’aujourd’hui les voyages aériens low cost sont généralisés et accessibles à tous. De même, les voyages spatiaux, jusqu’à là réservés aux astronautes dont quelques-uns seulement ont posé le pied sur la Lune vont se démocratiser avec le tourisme spatial. Pour les plus fortunés d’entre nous, c’est déjà possible avec des compagnies comme Blue Horizon de Jeff Bezos ;
  • architecture : c’est sans doute le domaine où le changement d’échelle est le plus visible. L’Homme est passé de la construction de huttes rudimentaires à la construction de gigafactories robotisées et de tours dépassant les 800 mètres de hauteur.
Ce graphique vous permet de comprendre l'échelle nanométrique.
L'échelle nanométrique permet de comprendre la taille relative des choses. (Source : Leem)
La représentation des atomes à travers l'Histoire.
La représentation des atomes à travers l'Histoire (source : studylib.fr).

Histoire des nanotechnologies

On parle des nanotechnologies depuis les années 2000, mais le terme en lui-même date des années 1970.

L’histoire débute il y a plus de 2000 avec les philosophes grecs Leucipe et Démocrite qui voyaient la matière comme composée de particules indivisibles, préfigurant les atomes.

Au XIXe siècle, des scientifiques tels que Lavoisier posent les bases des sciences moléculaires modernes. Loschmidt, quant à lui, estime qu’un atome mesure environ un nanomètre. Il n’était pas si loin de la réalité !

À cette même époque, de nombreux chercheurs travaillent sur les colloïdes (dispersion hétérogène de particules dans un liquide) issus de matières organiques ou de métaux. Toutefois, ces systèmes dans lesquels les nanoparticules sont en suspension ne permettent pas de visualiser directement les atomes. Pourtant, aujourd’hui encore, c’est la base de la création de nanomatériaux.

Puis à la fin du XIXe siècle et début du XXe, les découvertes scientifiques autour de la structure des atomes et des molécules s’accélèrent. En 1897, Thomson découvre l’électron et décrit les atomes comme ayant une structure « en pudding ». Rutherford découvre le noyau en 1911.

Dès les années 30, avec l’aide de la mécanique quantique, les scientifiques ont désormais une bonne vision de la structure des atomes et des molécules.

Méthodes de visualisation

Dès le XXe siècle, il était possible de visualiser les atomes de manière indirecte grâce à l’ultramicroscope. Cet appareil est capable de mesurer la quantité de colloïde présente dans un liquide.

En 1930, Ruska invente le microscope électronique. À cette époque, les appareils permettent de visualiser des structures d’environ 10 nanomètres. Aujourd’hui, les appareils ont une résolution inférieure à l’atome.

Puis dans les années 80, avec l’invention du microscope à effet tunnel et du microscope à force atomique, il est désormais possible de visualiser et de manipuler les atomes. Ces outils permettent la fabrication de nanostructures telles que les nanotubes de carbone.

Un microscope à force atomique.
Un microscope à force atomique (source : Nanosurf).
La feuille de lotus est un parfait exemple pour le biomimétisme.
Feuille de lotus et caractéristique hydrophobe.
L'effet lotus observé à l'échelle nanométrique.
L'effet lotus observé à l'échelle nanométrique (image créée par ordinateur).

Domaines d'application des nanosciences

Aujourd’hui, les nanosciences sont très répandues et sont utilisées dans de nombreux domaines. Elles auront un impact de plus en plus grand dans le futur en permettant de résoudre des problèmes pour lesquels nous n’avons pas encore de réponse efficace.

Par exemple, il sera possible de soigner des maladies auparavant incurables (cancer), accélérer le traitement des informations (électronique), protéger les matériaux (revêtements), créer des structures plus solides, souples et légères (architecture), synthétiser plus en utilisant moins de matières premières (gestion des ressources). Les possibilités semblent infinies !

Informatique

Les microprocesseurs des ordinateurs sont le parfait exemple de l’application des nanosciences au quotidien. En permettant la miniaturisation des transistors à l’échelle nanométrique, le processeur de votre ordinateur de bureau est capable d’exécuter des milliards d’opérations en une fraction de seconde. Cela se traduit par des machines plus rapides tout en consommant moins d’énergie. C’est toujours agréable de ne pas tomber en panne de batterie lorsque l’on est en train de finaliser la présentation PowerPoint de la prochaine réunion.

Médical

Les nanorobots sont des robots de taille nanométrique qui ont de nombreuses applications potentielles dans le domaine médical. Par exemple, ils pourraient être utilisés pour cibler et détruire les cellules cancéreuses sans nuire aux cellules saines.

Les nanorobots pourraient également être utilisés pour administrer des médicaments directement dans des parties spécifiques du corps, ou pour réparer des tissus endommagés. Ils pourraient aussi être utilisés pour créer des vaisseaux sanguins artificiels ou pour construire de nouveaux organes à partir de zéro.

Leurs utilisations potentielles ne sont limitées que par l’imagination, et il est probable qu’ils joueront un rôle de plus en plus important en médecine dans les années à venir.

Bâtiment et industrie

Les nanosciences sont déjà utilisées de différentes manières dans le secteur du bâtiment et de la construction. Par exemple, les nanoparticules sont utilisées pour créer des matériaux de construction plus solides et plus durables, et la nanotechnologie est utilisée pour développer de nouvelles méthodes d’éclairage à haut rendement énergétique.

En outre, les nanocapteurs sont utilisés pour créer des bâtiments plus intelligents, capables d’ajuster le chauffage et la climatisation en fonction des besoins des occupants.

Les nanotubes de carbone, en particulier, sont très prometteurs pour le secteur de la construction en raison de leur résistance et de leur conductivité remarquables. Les chercheurs explorent différentes façons de les utiliser du renforcement du béton à la création de surfaces autonettoyantes.

Les nano-revêtements sont aussi très utilisés dans les domaines des transports et de la construction. De nombreux revêtements s’inspirent de la structure de la feuille de lotus, ce qui leur confère des propriétés hydrophobes et autonettoyantes. En effet, ces surfaces empêchent l’adhésion de l’eau qui en s’écoulant emporte les poussières et les salissures avec elle. On peut citer en exemple les vitres autonettoyantes ou les revêtements anti-grafitti. Les nano-revêtements sont aussi utilisés pour protéger les nouveaux matériaux.

Notre solution Nano-Shield

Notre revêtement antimicrobien Nano-Shield utilise également les nanosciences pour vous protéger lors de vos trajets quotidiens dans les transports en commun.

Notre nano-revêtement s’inspire de la topographie en nanopiliers des ailes de la libellule Diplacodes bipunctata qui la protègent des infections microbiennes. De la même façon, par biomimétisme, notre revêtement constitué de nanopiliers détruit levures, virus et bactéries en perforant leurs membranes lorsqu’ils se déposent sur les surfaces traitées avec Nano-Shield.

Notre nano-revêtement est composé de dioxyde de silicium amorphe. L’application se réalise en seulement deux étapes. Après l’application des deux couches qui lui permettent d’adhérer aux surfaces, elles vont réagir ensemble naturellement pour cristalliser et former les nanopiliers antimicrobiens.

De plus, ce traitement reste efficace plus d’une année sans aucune autre intervention humaine que celle nécessaire lors de l’application du produit. Il n’est donc plus utile de faire de fréquentes applications de désinfectant chimiques dans les rames de bus ou de tramway.

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Un employé spécialisé applique le revêtement Nano-Shield.

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Pour en savoir plus sur notre solution Nano-Shield, nous vous invitons à nous écrire via notre formulaire de contact.

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Le biomimétisme, qu’est-ce que c’est ?

Le biomimétisme, qu'est-ce que c'est ?

Le biomimétisme est un processus qui consiste à s’inspirer de la nature pour résoudre des problèmes ou créer de nouvelles innovations. 

Ses applications sont très nombreuses à petite ou grande échelle. Les domaines dans lesquels les principes biomimétiques sont employés sont tout aussi multiples : la santé, l’industrie, l’architecture… 

C’est une démarche très intéressante, car elle améliore la qualité des vies des personnes et préserve l’environnement de façon créative et innovante. 

Alors, le biomimétisme, qu’est-ce que c’est ?

Le biomimétisme s'inspire des nanopiliers présents sur les ailes de libellule.
Libellulle Diplacodes Bipunctata dont la structure des ailes a inspiré la technologie Liquid Guard®
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Bactérie E. coli sur revêtement en nanopiliers. Vision (de gauche à droite) à 52°, au dessus, et -52°

Le biomimétisme et Nano-Shield

Chez Nano-Shield, nous nous inspirons de la nature pour améliorer votre qualité de vie et protéger votre santé. 

Nos nanorevêtements antimicrobiens vous protègent durablement lors de vos trajets quotidiens en transports en commun. Ils sont constitués de nanopiliers identiques à ceux qui se trouvent à la surface des ailes de libellules. En plus de prévenir les infections microbiennes, ces structures sont très utiles pour le vol des insectes du fait de leur caractère hydrophobe à empêcher l’eau et les poussières de se déposer sur les ailes.

La topographie en nanopilliers en pointe attire, déforme et perce les membranes des cellules des bactéries, ce qui engendre immédiatement leur décès prématuré (action de désinfection mécanique). Nous avons reproduit ces propriétés antimicrobiennes dans nos nanorevêtements pour éviter la contamination bactérienne des surfaces sur lesquelles ils sont appliqués.

Ils sont sûrs pour les usagers et l’environnement, car contrairement aux désinfectants chimiques, une seule application sur les surfaces est efficace pendant plus d’un an.

 

Définition du biomimétisme

Le biomimétisme est l’imitation technique des processus mis en œuvre par la nature. Concrètement, cela consiste à observer la nature et s’en inspirer pour innover dans de nombreux domaines techniques.

Les sources d’inspiration pour le biomimétisme sont multiples et s’étendent de l’échelle nanomoléculaire comme la structure des feuilles de lotus, à des échelles de grande taille comme des écosystèmes complets.

Un exemple d'architecture issue du biomimétisme.
Un exemple d'architecture issue du biomimétisme.
Léonard de Vinci s'est inspiré des chauves-souris pour créer sa machine volante.
L’ornithoptère, machine volante de Léonard de VINCI, inspirée de la structure des ailes des chauves-souris.

Origine du biomimétisme

Dans sa définition actuelle, le biomimétisme a été déterminé par Otto Schmitt. Ce scientifique américain est un touche-à-tout de génie. Après la Seconde Guerre mondiale, il devient professeur à l’université du Minnesota. Pendant ses années universitaires, il est à l’origine de nombreuses innovations dans les domaines de la biophysique et du biomédical.

Il regroupe alors l’ensemble de ces domaines et leur méthodologie dans un nouveau domaine de bio-ingénierie médicale qu’il nomme le biomimétisme. Il lui donne alors ses lettres de noblesse en faisant passer le fait d’observer la nature pour l’imiter, de simple amusement à une véritable démarche scientifique.

Bien que le biomimétisme n’ait été véritablement défini qu’à partir des années 50, la démarche d’observer la nature pour s’en inspirer n’est pas nouvelle. Il y a plus de cinq siècles déjà, Léonard de Vinci disait : « apprenez de la nature, vous y trouverez votre futur ».

Quelques exemples de biomimétisme

Vous ne l’avez sans doute jamais remarqué, mais le biomimétisme se trouve dans de nombreux objets de votre quotidien. Voici quelques exemples qui vous sont sans doute très familiers :

Le Velcro

Le célèbre « scratch » a été inventé en 1948 par l’ingénieur électricien suisse George de Mestral. Alors qu’il revenait d’une partie de chasse, il dut retirer de ses vêtements et des poils de son chien de nombreux fruits de bardane qui s’y étaient agrippés. En les observant au microscope, il remarque qu’ils comportent une multitude de petits crochets qui leur permettent de s’accrocher dans les boucles des textiles et les poils d’animaux. C’est ainsi qu’il s’en inspira pour mettre au point le célèbre Velcro.

La feuille de lotus

Cette magnifique plante aquatique a donné son nom à l’effet lotus découvert par le biologiste allemand Wilhelm Barthlott. La topographie des feuilles de lotus les rend superhydrophobes, c’est-à-dire que l’eau rentre très peu en contact avec la surface. Ainsi les gouttes ne font que glisser sur les feuilles qui ne sont pour ainsi dire jamais mouillées. Cette propriété n’est pas l’exclusivité du lotus et on la retrouve dans une moindre mesure chez de nombreux végétaux tels que les choux, les capucines ou encore les ginkgos.

Nano-Shield utilise une topographie similaire pour donner des propriétés hydrophobes aux surfaces afin de faciliter le nettoyage, mais à une échelle encore inférieure.

Le martin-pêcheur

Ce petit oiseau est connu pour ses grandes qualités de pêcheur. Il est aussi à l’aise dans l’air de dans l’eau, pourtant ce sont deux environnements aux propriétés physiques très différentes. Tandis que l’air est un environnement peu dense, l’eau l’est beaucoup plus. Pourtant, le martin-pêcheur est toujours aussi agile dans les airs que sous l’eau.

Au Japon, Nakatsu Eiji, qui était alors l’ingénieur qui dirigeait les essais du Shinkansen (le célèbre TGV nippon), a eu l’idée de s’inspirer de la forme de son bec pour améliorer l’aérodynamique du train. En effet, lorsque le train passait dans les tunnels, il émettait un bang sonore. En modifiant la forme de l’avant du train, les ingénieurs japonais ont pu réduire le bruit de façon significative.

Les crochets du fruit de la bardane ont servi de modèle au velcro.
Le velcro dont les minuscules crochets qui permettent l’adhésion sont naturellement présents sur les fruits de la bardane.
La feuille de lotus est un parfait exemple pour le biomimétisme.
Feuille de lotus et caractéristique hydrophobe.
SHINKANSEN, le TGV japonais au design à haute performance.
SHINKANSEN, le TGV japonais au design à haute performance.
La structure de la peau de requin vue au microscope.
La structure de la peau de requin vue au microscope.
Combinaison de natation Fastskin de SPEEDO améliorant les performances de nage. Inspirée de la structure de la peau de requin.
Combinaison de natation Fastskin de SPEEDO améliorant les performances de nage. Inspirée de la structure de la peau de requin.
Art science museum of Singapore, inspirée de la structure incurvée de la feuille de lotus.
Art science museum of Singapore, inspirée de la structure incurvée de la feuille de lotus.

De nombreuses applications dans des secteurs très variés

Médical et santé

  • Des chercheurs de l’Université de l’Ohio se sont inspirés du moustique pour inventer une aiguille pour faire des piqûres indolores.
  • La société Sharklet s’inspire de la peau des requins pour fabriquer du matériel médical antibactérien comme des sondes et des cathéters.
  • Le laboratoire biopharmaceutique Hemarina fabrique du sang artificiel en copiant l’hémoglobine du ver arénicole (ver marin). Ces poches de sang sont très utiles pour préserver les organes en attente de greffe ou pallier les pénuries de dons.

Industrie

  • L’effet lotus (encore lui !) est utilisé pour des surfaces autonettoyantes. Il est souvent employé pour les baies vitrées des immeubles ou les panneaux solaires. Les fenêtres restent alors toujours propres et les équipements photovoltaïques ne souffrent pas de baisse de production d’électricité à cause de la poussière qui s’est déposée dessus.
  • La structure en alvéoles des nids d’abeille est reproduite pour fabriquer des matériaux légers et résistants.
  • La texture de la peau des animaux tels que les requins ou les geckos est souvent copiée pour améliorer les propriétés physiques des véhicules, des surfaces ou des équipements. Ainsi la structure en peau de requin améliore l’hydrodynamique des véhicules et des nageurs (grâce à leur combinaison ultra-performante), tandis que l’effet ventouse des pattes du gecko permet d’améliorer l’adhérence sur les surfaces.

Environnement

Le géomimétisme est une forme particulière de biomimétisme qui vise à reproduire les écosystèmes. Par exemple, la reforestation permet de capter le carbone de l’atmosphère et de limiter le réchauffement climatique. Il existe de nombreuses variantes de ce système telles que l’agroécologie, le développement de zones humides, ou la création de puits de carbone océaniques.

 

Architecture

La nature est une grande source d’inspiration pour les architectes. Voici quelques exemples célèbres :

  • le stade olympique de Pékin a une structure en forme de nid d’oiseau,
  • l’Eastgate Shopping Centre à Harare au Zimbabwe s’inspire des termitières pour réguler naturellement la température du bâtiment,
  • l’Arstcience Museum de Singapour est en forme de fleur de lotus pour la récupération des eaux pluviales et avoir une meilleure diffusion de la lumière.
  •  

Le biomimétisme pour l'avenir

Les crises sanitaires sont de plus en plus fréquentes et s’inspirer du biomimétisme permet de trouver des solutions pour sortir des impasses que nos technologies actuelles ne pourraient surmonter. 

Le biomimétisme promet des perspectives intéressantes pour le futur en proposant des solutions profondément innovantes et inspirées de la Nature elle-même.  De ce fait, c’est une démarche qui permet de créer et de mettre au point des procédés et objets plus durables et plus respectueux de nos écosystèmes. 

Il est par ailleurs prouvé que les entreprises qui utilisent des principes biomimétiques dans leur fonctionnement figurent parmi les plus performantes dans leurs domaines.

Aujourd’hui, c’est dans le milieu de la santé que le biomimétisme a et va prendre encore plus d’ampleur avec l’arrivée de nouvelles solutions médicales ultra-performantes. Nano-Shield s’inscrit parfaitement dans cette tendance en étant une véritable alternative aux produits chimiques.

Le biomimétisme apporte de nombreuses solutions pour l'avenir.
Le biomimétisme apporte de nombreuses solutions pour l'avenir.

En résumé

Les êtres vivants peuplant la Terre ont évolué pendant des millions d’années afin de survivre à leur environnements. Ils ont ainsi développé des caractéristiques naturellement extraordinaires au fil des générations. 

Malgré les différentes révolutions industrielles que l’Homme a vécu dans son histoire, ses technologies anthropocentrées ne lui suffisent plus à surmonter les crises nouvelles auxquelles il doit faire face. 

C’est aujourd’hui dans l’observation de la nature et du vivant que l’Homme trouvera de nouvelles sources d’inspiration pour évoluer technologiquement, améliorer son quotidien, et vivre plus durablement dans ses écosystèmes.

C’est à partir de cette vision que Nano-Shield vous propose l’utilisation d’une nano-technologie de désinfection non-chimique, durable dans le temps et efficace en continu.